Annie Leblond
  • 08/11/2018
  • minutes lecture

Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie,
de fréquence, d’information et de vibration.

Nicolas Tesla, ingénieur américain d’origine serbe

Cette citation résume parfaitement ma croyance en la connexion universelle. Le tarot à distance (par courriel) fonctionne parce que cela s’appuie sur les principes de la physique quantique. En physique quantique, on parle de la notion dintrication quantique ou de non-localité, termes qui signifient en gros que tout est relié, que peu importe la distance physique, toutes les particules de l’univers sont connectées et s’influencent mutuellement, peu importe si elles sont séparées de plusieurs années-lumière. Aussi, de plus en plus de scientifiques sont parvenus à la conclusion que la substance fondamentale de l’univers est l’information (lien en anglais). Les atomes n’ont aucune substance physique, elles ne sont que vibrations.

Créer un espace sacré = lien avec la Conscience Universelle

Lorsque je fais une lecture de tarot, je crée toujours un espace sacré dans lequel je me connecte d’abord à la Conscience Universelle et ensuite à mon client jusqu’à ressentir parfaitement la connexion avec mon client. Après avoir fait plus d’une centaine de tarots à distance avec succès, dont la plupart pour des personnes vivant partout dans le monde, j’ai appris à faire totalement confiance en ma capacité de connexion. Au départ, j’étais vraiment sceptique, mais ce n’est plus le cas maintenant. Le plus difficile dans le tarot n’est pas de se connecter, mais de bien interpréter ce que nous voyons et ressentons comme messages, et d’utiliser des mots justes pour décrire notre ressenti. Et ces défis s’appliquent autant au tarot en personne qu’avec le tarot à distance.

Défi 1 | L’interprétation juste, pas la connexion

En effet, l’erreur des tarologues se situera souvent dans l’interprétation, et non dans la connexion. Par exemple, j’ai fait une lecture pour une dame qui vit à Montréal. Je ne la connaissais pas avant de recevoir sa demande. Durant sa lecture, j’ai ressenti une énergie masculine tellement forte en présence de l’Hiérophante, que j’ai cru avoir affaire à son père. Je ne me suis jamais demandé si cette énergie yang pouvait provenir d’une femme, tellement elle était puissante en vibration masculine. Je ne me suis pas trompée concernant le lien entre cette énergie et ma cliente, mais elle m’a révélé qu’en fait, je parlais de sa mère. Tout le reste s’arrimait avec son expérience et répondait à ses questions. J’avais bien ressenti la situation et les conséquences, je me suis juste trompée de personne. J’ai appris de cette expérience en me souvenant que le yin et le yang s’appliquent autant aux hommes qu’aux femmes.

Défi 2 | Mettre des mots sur ce que l’on ressent

L’autre défi de connexion est de mettre des mots sur ce que l’on ressent. Je suis une personne « clairsentiente et claircognizante », ce qui veut dire que je perçois les choses dans mon ressenti et je sais que je sais. Nous connaissons un peu plus la clairvoyance, c'est-à-dire, une personne qui « voit » les informations sous forme de visions. Une autre de ces raisons qui justifient l’utilisation du tarot à distance. La distance n’a rien à voir avec l’information que l’on détecte, comme je l’explique précédemment. Cependant, le tarologue doit savoir mettre des mots justes à ce qu’il ressent. La signification des cartes de tarot et leurs nombreux symboles aident à mettre des mots pour expliquer le ressenti. Un des points positifs dans le tarot à distance, est justement le temps que le tarologue dispose pour choisir les bons mots pour décrire ce qu’il ressent en rapport avec les cartes de tarot devant lui. Ce qui n’est pas toujours le cas avec le tarot en personne.

Par exemple, lorsque je fais un tarot à distance, cela se passe de la même façon qu’en personne. Je regarde les cartes disposées devant moi et je commence à écrire (en personne, je me mets à parler et je n’arrête pas). Je jette d’un seul trait ce que je vois et ressens afin de mettre mon intuition à contribution. Il m’arrive parfois de ressentir que ce que je viens d’écrire « sonne » faux. C’est l’intuition à l’œuvre. Mais je continue quand même d’écrire. Quelques paragraphes plus loin, l’idée juste surgit et je corrige le tir. Quand je suis arrivée au bout du tirage, et seulement à cet instant, je me relis pour travailler mon texte afin qu’il soit compréhensible pour mon client. Je n’ouvre pas de livres. C’est très important de respecter ce processus, car le fait de chercher des définitions pourrait perturber mon ressenti et mon tirage aurait toutes les chances de rater sa cible.

Défi 3 | Faire confiance à son intuition

Le troisième défi du tarot à distance relève de notre capacité à faire confiance à son intuition. C’est une des raisons pour lesquelles il est important de bien saisir la question du client. Cette compréhension va faciliter la connexion à distance. Comparez la situation du client avec des énergies bien précises qui circulent autour de lui. Comprendre sa question, c’est ressentir ces énergies.

Par la suite, il faut se lancer dans le vide, à la manière du Fou. Je compare souvent une lecture de tarot comme une création de peinture. Je suis artiste peintre dans mes loisirs et lorsque je me trouve devant une toile, j’ai bien sûr une idée de ce que je veux peindre. Cependant, je n’ai aucune idée de l’image que ça va prendre. La toile blanche du peintre se compare à la page blanche de l’écrivain. Mais il ne faut surtout pas figer devant cette image blanche, il faut agir, il faut commencer et surtout ne pas se poser de questions. Donc, je commence à peindre avec une certaine direction.

Au début, on ne sait pas trop ce que l’on fait, et peu à peu des idées nous viennent, par la suite de plus en plus, ensuite on ressent un élan, on passe à la vitesse croisière et finalement on sait où on s’en va. À la fin, nous avons une belle œuvre. Il en est de même pour un tirage de tarot. Il faut commencer à raconter une histoire et à partir de l’histoire, un sens va se créer, et à un point donné, on va se sentir UN avec l’histoire du client.

Lorsque j’ai fini d’écrire, il m’arrive parfois de me demander si je suis dans le champ ou non. Mais aussitôt, je bloque ce processus de pensée, car il me déconnecterait de mon intuition. Alors, je corrige mon texte en me disant que l’Univers guide mon travail, d’où l’importance de créer son espace sacré, mental, physique et spirituel. Cela nous ramène à notre connexion. Mais avec l’expérience, j’ai compris que c’est inutile de se poser la question. On sait ou on ne sait pas. Je préfère me dire que je sais.

Défi 4 | Des cultures différentes

Le dernier défi du tarot à distance concerne la réalité du client. Outre l’importance de bien comprendre sa question, il faut aussi comprendre le milieu où évolue le client. Par exemple, je fais des tirages de tarot à l’international. J’ai eu la chance d’avoir des clients de l’Europe, de l’Inde, de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Australie et des Amériques (US et latines), donc des 5 continents. J’aime avoir deux informations sur le client : son pays d’origine et sa date de naissance (si possible). Je ne fonctionne pas avec des photos contrairement à d’autres tarologues. À chacun sa façon de se connecter.

Sa date de naissance va me donner son signe du zodiaque. Cela m’aide beaucoup à me connecter. Si je peux avoir son heure de naissance aussi, je peux obtenir ses cartes de tarot de naissance, ce qui aide beaucoup aussi.

Son pays va m’indiquer dans quelle culture il évolue. Par exemple, j’ai un client hindou qui m’a contacté plusieurs fois pour un tarot. Dans un de ses tirages, je me suis trouvée à devoir expliquer une carte (le 3 de Pentacles) qui a une forte image chrétienne dans le tarot du Rider-Waite-Smith. En sachant d’où il venait, j’ai pu lui donner l’équivalence allégorique (l’enseignement de l’image) dans sa culture. Il a très bien compris le sens de la carte. Si je lui avais parlé de l’importance spirituelle de la construction d’une cathédrale à l’époque du moyen-âge, je l’aurais perdu ben raide.

Quand je crée mon espace sacré, je médite toujours sur mon client. Ces informations me permettent de l’imaginer dans sa couleur de peau, dans ses vêtements culturels, dans les défis reliés à son âge et à sa culture. Quand je plonge dans son tarot, j’ai toujours l’impression de l’avoir près de moi. Je sais alors que la connexion est établie.

Évidemment, le problème de culture ne se pose pas avec mes congénères. Mais je dois quand même chercher à me connecter avec les infos dont je dispose.

Tout est interconnecté

Lorsqu’on croit à la réalité de l’Univers, de l’Infini, de la Conscience Universelle, de la Sagesse Universelle, ou du Divin, on sait que tout est interconnecté. Dans la pratique, plusieurs personnes ont de la difficulté à appliquer cette interconnexion avec le tarot à distance. Pourtant, ce n’est que le prolongement de cette croyance. Je sais que ça fonctionne bien et j’ai une petite idée du comment, ce que j’ai tenté d’expliquer au début de ce billet, mais je ne peux expliquer tous les mystères en lien avec cette connexion. Car il y a bien un certain mystère. Mais j’adore ce côté mystérieux. Cela me rassure sur la grande sagesse des lois universelles.

Le succès du tarot à distance dépend de cette interconnexion entre tous les esprits.

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